Traitement des déchets : Oxalor prêt à jouer sa carte

Le 5 janvier 2005

CAN et Smited sont reçus aujourd’hui au conseil général pour faire le point. Et évoquer peut-être VPO Environnement et sont procédé OXALOR comme un partenaire potentiel.

En huit jours, le vent a tourné pour nous, c'est sur... Michel Mazon le sais, sa société, VPO Environnement, a marqué des points décisifs. Ou plutôt, c'est le procédé Oxalor, exploité par son usine à Lezay, qui a marqué des points.

« C'est d'abord Alain Mathieu et tout une délégation de la CAN qui viennent ici, raconte le president de VPO Environnement, et puis, Lundi dernier, c'est l'invitation à exposer notre démarche devant tous les conseillers généraux. Le lendemains, c'est une trentaine de délégués du Smited, avec Jacques Massé et Norbert Béalu, qui arrivent à leur tour à Lezay... »

la raison de ce soudain revirement d'attitude des élus, après deux années d'indifférence polie (au mieux) hors les frontières de la communauté de commune de Lezay ? « le preuve de l'efficacité d'Oxalor sur le contenue de poubelles ordinaires, depuis que nous sommes autorisés à l'expérimenter, tout simplement » répond Michel Mazon. Obtenue le 18 octobre pour une durée de six mois renouvelable une fois, cette autorisation a, de faite, permis à VPO Environnement de rentrer en production, et de transformer en amendement à usage agricole (pour l'instant par épandage) 40 tonnes d'ordures ménagères par semaine. « Avec le reste, parfaitement inerte, de seulement 15 a 20% du volume traité et qui peut être mis en décharge »

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"Nous sommes prêts à investir dés maintenant dans une usine de traitement"

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Dans les discussions d'aujourd'hui au conseil général, on devrait donc évoquer Oxalor. Autant que VPO Environnement fait désormais une offre tangible. « Avec notre partenaire Vauché SA*, nous sommes prêts à investir dès maintenant dans une usine de traitement, annonce Michel Mazon, si la CAN et le Smited nous garantissent un apport d'ordures ménagères de 35 000 tonnes par an, sur quelque années.» L'investissement serait d'environ huit millions d'euros avec une dizaine d'emplois à terme.

Soulager à relativement court terme ̶ entre un an et dix-huit mois, en fonction notamment de l'obtention de l'autorisation d'exploiter que devrait délivrer le préfet ̶ d'un tel volume d'ordures ménagères les deux maître d'ouvrage en la matière dans les Deux-Sèvre, voilà qui pourrait soulager aussi la facture du traitement de ces déchets : « on ne les prendrait pas gratuitement, précise Michel Mazon, mais ce serait de toute façon mins cher que les solution actuelles d'enfouissement, puisque nous produirons au bout du processus un produit commercialisable. » Accepter de se séparer de 35 000 tonnes à l'année exigera par contre de revoir le dimensionnement des solution choisies, enfouissement comme incinérateur. Ce n'est pas encore impossible, mais si la carte Oxalor doit être jouée, même avec prudence, c'est dès maintenant qu'il faut introduire ce troisième partenaire dans le jeu. En s'assurant qu'il ne s'agit pas d'un coup de bluff.

C.S.

La Nouvelle Republique

* Société internationale basée à Sedan (Ardennes), spécialisée dans le valorisation des déchet clé en main (centre de tri pour collecte sélective, unités de compostage, ect).